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Top 5 Statistiques
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(902 mots dans ce texte ) -
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Mon avis sera un peu mitigé car il y a du très bon mais il y a aussi du mauvais.
Poste de conduite
Contrairement à beaucoup, je n'ai pas trouvé la position de conduite
très agréable et, de plus, il faut être ingénieur pour régler les
multiples positions du siège. Néanmoins, celui-ci propose les réglages
des lombaires et de la longueur de l'assise. Paradoxalement, le siège
est confortable et amortit bien les aspérités de la route.
Les réglages du sièges sont trop nombreux
Les commandes sur la planche latérale gauche sont ergonomiques mais le
seul et unique commodo regroupant le klaxon, les essuie-glaces, les
feux de route et les clignotants n'est vraiment pas pratique: il est
trop gros et oblige à le prendre entièrement à la main. On croirait
conduire un PR118. Enfin, les clignotants reviennent à zéro dès que
l'on remet le volant droit (comme en voiture), ce qui est un plus pour
éviter que l'on ait des bus qui roulent avec un clignotant constamment
enclenché mais qui oblige des manipulations fastidieuses, surtout en
articulé (problème déjà connu sur les ETB18).
Lorsque l'on effectue un appel de phare (simple impulsion sur le
commodo), ce dernier ne se produit qu'un 1/4 de sonde après, cela est
dû au multiplexage car cette commande n'est plus mécanique mais
électronique.
La commande de bruiteur (sonnette écologique) est positionnée trop haut
et son fonctionnement n'est possible que sur un axe haut/bas. Vraiment
pas pratique, surtout que ça doit être une commande accessible
rapidement.
Le pupitre SAE est dorénavant positionné à droite du volant (au lieu d'être
au-dessus du conducteur, dans la "dent de scie"), son accès est
facilité mais tout le monde peut lire les messages envoyés par le SAE
ou bien constater l'avance/retard. Le problème existait déjà dans les
PR180/PR118 et Cristalis.
Un autre défaut que beaucoup ont constaté: la rétrovision n'est pas
géniale. Les rétroviseurs extérieurs sont positionnés trop haut et une
partie de ces derniers est masquée par les montants de pare brise.
C'est gênant mais on s'y fait.

La rétrovision d'un côté ou de l'autre n'est pas des meilleures
Une chose appréciable: dès qu'un défaut apparaît sur le véhicule, il
est affiché sur l'écran LCD, on peut l'acquitter du poste de conduite
(jusqu'aux Agora Line 37xx, il fallait aller dans le moteur) et un
rappel des défauts est possible pour la maintenance.
Passons à la conduite.
Mise en route du moteur: on dirait qu'on démarre sa voiture. C'est le
principe des moteurs Iveco Cursor, déjà présent dans les Agora Line €3.
Sur la route, on apprécie le silence de ce moulin et surtout la boîte
Voith qui égrene ses rapports sans aucun à-coup, vraiment appréciable.
Côté puissance moteur, Irisbus a privilégié la consommation à la force
brute, on ne retrouve pas les sensations du PR118, loin de là mais les
reprises, même en charge sont honorables... sur du plat. Reste qu'en
montée et en charge, c'est limite et les 288 CV sont à la peine.
La direction est très souple et le volant, aux dimensions inférieures à
celles de l'Agora est très agréable. Le freinage est assez puissant
pour freiner court et souple, le ralentisseur apporte d'ailleurs
beaucoup à cela.
Le correcteur d'assiette arrive quand même à laisser le bus penché à
gauche, ce qui produit de sacrées secousses lorsque l'on passe sur une
bosse, mais dès que l'on s'arrête, une petite impulsion sur la fonction
d'agenouillement du bus permet de le redresser.
Pour info , j'ai testé avec JoNaT, l'arrêt "à la Dédé", c'est à dire
mise en place du FAE avant l'arrêt du véhicule. C'est parfaitement
réalisable si on s'y prend bien et apporte une certaines souplesse et
une rapidité accrue à l'ouverture des portes (j'ai jamais réussi à
ouvrir les 4 portes en même temps, ma main était trop petite :-p ).
Enfin, là où on se rend compte que c'est du matériel franco-italien: la
finition. Les ajustements de carrosserie laissent à désirer et sur le
2012, des problèmes d'étanchéité sont survenus (le bus prenait l'eau
par le pare brise/girouette, suite un joint oublié), il a nécessité un
retour aux Ateliers Centraux pour réparation. L'ouverture du portillon
conducteur grinçait énormément, Irisbus aurait-il rogné sur une burette
d'huile?
Conclusion:
Un véhicule très moderne qui a apporté beaucoup de nouveautés et de
confort mais qui apporte aussi son lot de contrariétés auxquelles on
devra s'habituer ou alors qu'il faudra modifier avec le temps.
Une petite vidéo montrant la mise sous tension du Citelis:
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